avant même d’ouvrir la bouche, vous avez déjà parlé. 

Avant même que vous prononciez un mot, votre corps s’est déjà exprimé. Une posture, un regard, une poignée de main : tout ça dit quelque chose de vous. Le psychologue Albert Mehrabian avance même que seuls 7 % de ce que nous communiquons passent par les mots. Ce chiffre fait débat bien sûr, mais il souligne une chose : en entretien, on ne se contente pas de vous écouter. On vous observe. Et parfois, ce que vous montrez en dit plus long que ce que vous racontez. 

la poignée de mains : votre énergie. 

Elle dure 2 secondes mais suffit à donner un signal. Trop molle ? Elle peut traduire un manque d’énergie ou d’assurance. Trop forte ? Elle peut être perçue comme une volonté de dominer ou d'en imposer. Le bon équilibre : une poignée franche, brève, accompagnée d’un regard et d’un sourire. Pas plus, pas moins.

le regard : votre engagement.

Fuyant, il peut évoquer votre malaise. Trop insistant, il devient intrusif. Le recruteur ne cherche pas à être scruté : il veut sentir que vous êtes concentré et impliqué. Alors, regardez dans les yeux (comme vous regarderiez un tableau ou un écran), puis détournez le regard à intervalles réguliers pour éviter de trop fixer (c’est un entretien, pas un duel de western ! 😉🤠). 

la voix : votre état d’esprit.

Votre voix trahit souvent votre degré de stress, de préparation ou de conviction. Un recruteur attentif ne juge pas la voix, il capte son énergie. Trop forte ou rapide, elle exprime une volonté de convaincre… parfois au prix de la précipitation. Trop basse ou hésitante, elle peut révéler un manque de confiance. Rien d’éliminatoire, mais si vous souhaitez transmettre calme et assurance, une voix posée, articulée, au rythme maîtrisé, est votre meilleure alliée.

la posture : votre motivation.

Ce n’est pas un concours de maintien, mais presque. Une posture relâchée ou avachie peut révéler un manque d’entrain. À l’inverse, un dos droit (sans être en mode robot non plus), les pieds ancrés au sol et les bras posés calmement signalent une présence stable et volontaire. Le recruteur n’en fait pas une science exacte, mais il enregistre. Et il retient ce qui vous donne l’air prêt, ou pas. 

les gestes : votre sérénité. 

Croiser les bras, jouer avec un stylo, tripoter sa manche… Ces gestes sont souvent inconscients, mais ils se voient. Ils traduisent du stress ou de l’inconfort. Et c’est humain. Le recruteur ne vous en tiendra pas rigueur, mais ces mouvements peuvent distraire et brouiller votre discours. Alors, mieux vaut en faire le moins possible ! 

le sourire : votre sens du relationnel. 

Sans sourire, le visage peut sembler fermé. En excès, il peut paraître artificiel. Entre les deux : un vrai sourire ! C’est communicatif, ça détend, et ça rend l’échange plus fluide. Il montre que vous prenez plaisir à être là. Le recruteur y lit votre aisance… et parfois, une touche de motivation en plus.

la tenue : votre compréhension des codes.  

Pas besoin d’un costume trois-pièces, mais pas question non plus de laisser penser que l’entretien est pris à légère. Une tenue propre, adaptée au poste visé, dit en silence que vous avez compris les codes du secteur. Le recruteur n’évalue pas votre style mais il remarque si l’effort est là (ou non). 

💡Le style c’est votre personnalité donc si vous aimez porter des couleurs vives, portez-en le jour de votre entretien. Mais on reste professionnel : on évite donc le crop top, le jean troué ou trop taille basse. 

l’attitude : votre professionnalisme. 

Ruminer un chewing-gum, regarder constamment son téléphone et prétendre que « vous êtes motivé pour le poste »… C’est un signal d’alarme ! Quand votre discours est en décalage avec votre comportement, le recruteur le voit. Il ne cherche pas la perfection, mais plutôt à comprendre qui vous êtes, ce que savez faire ou ce que vous pourriez faire. Alors, pas besoin d’en faire trop, soyez simplement cohérent et postulez à des offres d’emploi qui vous intéressent vraiment ! 💼 🚀 

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