Vous êtes sur le point de signer un contrat avec une agence d’intérim ? C’est top ! N’oubliez pas que ce contrat vous engage, même s’il est temporaire. Voici ce qu’il faut vérifier.

1. Les caractéristiques du poste de travail

Votre contrat doit préciser les détails de votre poste de travail : est-il risqué pour votre  santé ou votre sécurité ? Quels équipements de protection individuelle (EPI au travail) devez-vous utiliser ? Le contrat doit aussi indiquer votre qualification professionnelle, vos horaires, votre lieu de travail, et les coordonnées de la caisse de retraite complémentaire et de l’organisme de mutuelle et de prévoyance de votre agence d’intérim.

2. Le motif du recours à l’intérim

C’est toujours bien de savoir pourquoi on vous appelle à la rescousse mais c’est aussi une obligation : l’entreprise doit toujours indiquer pourquoi elle a besoin d’un intérimaire dans le contrat de travail. Par exemple : pour le remplacement d’un salarié absent, pour remédier à une augmentation temporaire d’activité, pour réaliser une tâche occasionnelle ou un emploi saisonnier…

3. La durée votre mission

Si vous vous apprêtez à signer un contrat de travail temporaire : une date de fin de mission doit être mentionnée. Si cette date peut être modifiée ou renouvelée, il faut que ce soit écrit dans votre contrat. 

Votre mission peut varier d’une journée à plusieurs mois. Sachez qu’en général, elle ne dépasse pas 18 mois. 

Elle peut atteindre 24 à 36 mois seulement dans ces cas : 

  • 24 mois si vous réalisez une mission à l’étranger, une commande exceptionnelle à l’export ou si vous remplacez un salarié avant la suppression de son poste. 
  • 36 mois si votre mission intérim se déroule dans le cadre d’un contrat d’apprentissage.

Bon à savoir : si votre contrat est un CDI intérimaire, il doit préciser que vous allez alterner entre des périodes travaillées et des périodes non travaillées. 

💡 Pour bien comprendre les différences entre le contrat de travail temporaire et le CDI intérimaire, découvrez les types de contrats intérimaires que vous pouvez signer.

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4. La durée de la période d’essai

La durée de la période d’essai est fixée par la convention collective ou accord de branche ou à défaut, la loi fixe ce mode de calcul : 

  • Pour un contrat inférieur ou égal à 1 mois, la période d’essai est de 2 jours ; 
  • de 3 jours pour un contrat compris entre 1 et 2 mois ; 
  • et de 5 jours maximum pour un contrat supérieur à 2 mois. 

Bon à savoir : La période d’essai en intérim n’est pas obligatoire. En pratique, elle est très souvent utilisée car elle permet de rompre à tout moment (sans préavis ni motif) le contrat de travail. En bref, c’est comme une version d’essai ou comme les tests de 7 jours gratuits, mais en version boulot !

5. Les conditions de rémunération

« A travail égal, salaire égal »… Avant de signer, assurez-vous que votre salaire ne sera pas inférieur à celui d’un salarié de même qualification occupant le même poste. Votre rémunération comprend le salaire et tous les autres avantages (en espèces ou en nature). Le contrat doit aussi indiquer quand vous serez payé. 

💡 Chez Randstad, vous recevez votre salaire autour du 9 de chaque mois. 

6. Les indemnités

A la fin de votre mission, en plus de votre dernier salaire, vous recevrez une indemnité de fin de mission (IFM), appelée aussi prime de précarité. Son montant est au moins égal à 10 % de votre rémunération totale brute. Vous avez aussi droit à une indemnité compensatrice de congés payés intérim, peu importe la durée de votre mission. 

Autre point clé : n’oubliez pas de vérifier si votre contrat mentionne que vous pouvez être embauché par l’entreprise après votre mission.

Enfin, si vous travaillez en dehors de la métropole, votre rapatriement doit être pris en charge par l’entreprise et être indiqué dans le contrat. Ça, c’est la cerise sur le gâteau !

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